Debatsante

Le Chikungunya (la suite...)

Chikungunya la suite...
 
Y'en a peut-être qui ont vu le reportage diffusé dans le vrai journal de Karl Zero sur canal+ (fin Février je crois) et qui expliquait que suite au virus, des insecticides ont été pulvérisés dans toutes l'île afin de tuer les moustiques. Le problème est que les moustiques seraient morts ainsi qu'une partie de la faune local (dans le reportage une dame montre des gros lézards de l'île morts dans sa cours...) et de nombreuses personnes ont dûes se rendre dans les hopitaux par la suite...mais bon, ce ne sont que des pesticides...alors qu'une solution naturelle existait avec le Bti (voir article ci-dessous).....!!!
 
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=7664
 
 
 
Et voici la suite de l'histoire de Monsieur Pierre Lance...
 

Le chikungunya à demi vaincu

Pierre LANCE - mardi 11 avril 2006

De tous les articles que j'ai signés dans ces colonnes (environ 200 à ce jour), aucun n'a connu autant de succès que celui de notre n° 535 " La guerre du Chikungunya ". Nombre de nos lecteurs l'ont diffusé sur Internet et plusieurs sites l'ont intégré dans leurs pages, tandis que certains, ayant des amis à la Réunion, se sont empressés de leur envoyer du chlorure de magnésium. Il est en effet devenu difficile d'en trouver dans l'île, d'abord parce que les ventes ont quasiment centuplé et vidé les stocks, ensuite parce que certains pharmaciens, désinformés par les " officiels ", ne veulent plus en vendre, ce qui est proprement scandaleux, et même illégal.

Pourtant, grâce à l'action persévérante de Marie Billi, la conseillère municipale de Nice qui a " bombardé " la Réunion de télécopies conseillant le chlorure de magnésium pour soigner ou prévenir le chikungunya, l'épidémie a fortement diminué de la fin février à la mi-mars, pour se stabiliser ensuite. Mais comment prouver que le magnésium y est pour quelque chose ? Eh bien, la preuve la plus éclatante est fournie par la désinformation orchestrée entourant le phénomène. Non seulement Marie Billi a été victime d'attaques de toutes parts, du désaveu de son parti (le PC) ainsi que du Maire de Nice et de critiques virulentes des " officiels " du corps médical, mais un silence de plomb s'est ensuite abattu sur son action. Si les journaux télévisés ont bien signalé fin mars que l'épidémie semblait stoppée, aucun n'a dit le moindre mot de la campagne d'information de Marie Billi ni des effets bénéfiques du chlorure de magnésium. Même " Nice-Matin ", qui avait révélé l'affaire, ne lui a plus consacré une ligne. Le mensonge par omission serait-il devenu la spécialité des médias français, soumis au complexe pharmaco-industriel ?

En revanche – si j'ose dire –, on a vanté les mérites d'un médicament : la Nivaquine, employé contre le paludisme, alors que son efficacité contre le chikungunya est loin d'être établie et qu'il engendre des effets secondaires inquiétants, au point que la DRASS a dû publier une mise en garde rappelant que ce médicament (dont la molécule active est la chloroquine) peut causer des dommages sévères en cas de surdosage. À dose réduite, il peut déjà provoquer nausées, vomissements, maux de tête, vertiges, ce qui indique une mauvaise tolérance de l'organisme.

Mais la prise excessive et cumulée peut entraîner l'opacité de la cornée, la perte de l'audition et des complications neuromusculaires ou cardiovasculaires. Une paille ! Il offre toutefois un avantage considérable : il rapporte gros ! Prescrit sur ordonnance et donc remboursé par la Sécu, il peut participer pleinement au déficit vertigineux de notre magnifique organisation française de la maladie. Cela, vous en conviendrez, mérite considération et confirme sa nette supériorité sur le chlorure de magnésium, qui est peu coûteux, non remboursé et n'a aucun effet secondaire (sauf éventuellement sur les personnes atteintes de maladies hépatiques ou rénales, ce dont Marie Billi avait averti tous ses correspondants).

Bien entendu, alors que l'épidémie recule, les laboratoires se précipitent dans la recherche de nouveaux médicaments " à forte valeur ajoutée " et même d'un hypothétique vaccin, la vaccination étant devenue la corne d'abondance de la mafia médicalo-pharmaceutique. (Qui fera le compte des milliards d'euros engloutis à ce jour dans la vaine recherche d'un vaccin contre le sida, par exemple ?).

Certains de nos lecteurs médecins s'étant émus de cette formule de " mafia médicalo-pharmaceutique " que j'emploie volontiers, je précise que, dans mon esprit, les praticiens de terrain, pour la plupart honnêtes et consciencieux, ne sont pas concernés.

Tout au plus peut-on reprocher aux plus négligents de se fier un peu trop aux affirmations publicitaires des " visiteurs médicaux " et de s'en tenir à la formation lacunaire et dogmatique dispensée par la Faculté. Au moins devraient-ils s'informer des expériences parfaitement probantes concernant l'effet anticancéreux du chlorure de magnésium effectuées par leur illustre ancien le Professeur Pierre Delbet (1861-1957), expériences que l'Académie de médecine passa à la trappe, bien que Delbet ait été l'un de ses membres les plus éminents.



31/07/2006
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